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Siberia
La voix d’Ivan
Le regard de Nicolaï
Les larmes fondent enfin.
Le soleil se noie dans la neige
Et le Trans-sibérien coule dans le lointain.
De longs murmures
Le vent rapportera chacun d’eux.
Des barbares de bronze
Semblent dormir.
Un œil surveille la steppe.
Leur époque n’a pas vu
Le temps couler dans le lointain.
Trop froide neige
Il veille l’hiver
Et se demande si l’été reviendra jamais.
Maintenant j’entends les cavaliers
Galoper encore une fois.
Soixante-dix années de défaite
Pour les barbares
Qui ont défié un index pointé
Qui voulait percer
Le côté d’Ivan
La bouche de Nicolaï.
Pourquoi attendre
Si intensément ?
La Sibérie vit lentement
Quand la vie est lente.
ERER
Ecrit par Gala, le Samedi 9 Juillet 2005, 15:24 dans la rubrique "La Russie".
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One of Shakespeare's sisters
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