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Sa bouche se délecte de la salive sucrée des nymphes de France.
Mortel qui joue à se détruire avec les soleils de la nuit.
Il aura aimé toutes les fées, et bientôt toutes les veuves.
A lui seul plus poète que les poètes
Plus amant que les amants
Ni ménestrel ni chérubin
Il ne s'accomplit que dans sa tyrannie.
Ce chevalier si beau, si doux, si cruel
Ne peut être aimé qu'en silence
Et vite
Il dort chaque nuit dans son cercueil
Et personne ne viendra
Car il s'est cloîtré au coeur du mystère.
Il ne la voit déjà plus... L'INDIFFERENT
ERER
Ecrit par Gala, le Vendredi 27 Février 2004, 20:59 dans la rubrique "Premiers Pas".
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nora71
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c'est vraiment trés beau....un grand bravo....
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One of Shakespeare's sisters
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à 16:23