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La Chambre
Tu as mis tes cheveux blonds sur son épaule,
Comme Les feuilles pleureuses du saule.
Une langueur a traversé ta délicate chair.
Tu n'es plus belle enfant,
A jamais délivrée du tourment.
Froide et endormie, je repose, éternelle.
Et l'air des opales et des coraux,
Des récifs cinglAnts, a découpé lE coeur du père.
Une langueur a traversé ta délicate chair.
Qui fut celui qui a volé ta jeunesse ?
Quel est celui qui a saccagé ta tendresse ?
Froide et endormie, je repose, éternelle.
Le brouillard et les vapeurs funestes ont quitté
Le ciel pour envahir la terre.
Une langueur a traversé ta délicate chair.
En même temps que son corps, son âme meurtrie
S'eSt empalée sur le glaive maudit.
ERER
Ecrit par Gala, le Dimanche 10 Octobre 2004, 11:01 dans la rubrique "Premiers Pas".
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indrae
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beau mais cruel...
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Gala
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c tro lé va te cou cher tu c pas écrire
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One of Shakespeare's sisters
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à 16:04