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Rêves d’un promeneur
Ses cheveux s’enracinaient dans la terre mousseuse.
Dans la boue tiède là ou se posent les sabots des fans,
Gît avec elle mon plus beau souvenir d’amour
Que je n’ai que vu.
C’est une femme, du rouge au côté
Aux longues jambes qui poussent sous les feuilles pourries et sucrées.
Mais, silence… Voilà peu, elle s’est endormie.
Elle s’épuise du long voyage de sa vie.
Et oublieux de ses caresses, le soleil ce matin
A dédaigné son beau visage et a laissé
Aux ténèbres la tâche d’en faire une grimace.
Sa bouche est chaude encore du baiser mortel,
Une lame dans la poche de quelqu’un.
ERER
Ecrit par Gala, le Dimanche 22 Août 2004, 22:07 dans la rubrique "Premiers Pas".
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One of Shakespeare's sisters
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