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La Récession
Les phares se meurent et tu t’égares.
La charge des vents ouvre l’horizon.
Le retour de la marée assassine,
Des vagues écumantes et fougueuses vont et viennent
L’eau frappe le sable
Ma tête touche et je respire le sel
Mais de nouveau, elle m’attire.
Le soleil décline en un déversement lumineux
Des flots d’étincelles mortes ou à l’agonie.
Je rêve toujours de ce bateau.
C’est en fait un studio
Vide au cœur de Paris.
Son corps se tenait près de moi :
Les corps étaient une forêt.
Nos mains se sont touchées.
Nos yeux ont dansé,
Etranges tumescences glacées.
La terre me fut une prison
Mais je découvre ce qu’elle renferme de trésors inexpliqués,
De mots à demi chuchotés,
Aux creux des coquillages flamboyants.
A présent, dérivant de siècle en siècle
Je ne sais plus qui je suis.
ERER
Ecrit par Gala, le Mercredi 1 Juin 2005, 22:31 dans la rubrique "La Russie".
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One of Shakespeare's sisters
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