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La Chambre Rouge
Hier, à la nuit, je reposais dans la Chambre Rouge
Les yeux grand ouverts, je ne suis plus, belle enfant.
Aujourd’hui, je rêve, délivrée du tourment.
Tu cueillis mes larmes à mes paupières sanglantes,
Magnifique bonsoir, tu t’es penché sur ma fièvre
Et lors j’ai bu la mort au calice de tes lèvres.
Des violons s’étirent dans la chambre à faire pleurer
Le papier blanc des cahiers, à faire naître
Des feux barbares qui consument la nuit soufferte.
Amour, je me réchaufferai à ton haleine.
Amoureuse, blessée, enterrée par des giclées
De brume sur l’infini des landes apeurées.
ERER
Ecrit par Gala, le Jeudi 31 Mars 2005, 16:27 dans la rubrique "La Russie".
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One of Shakespeare's sisters
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