Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
 Premiers Pas   C'est Pierre que j'aime   Histoires sottes   La Russie   Le journal d'Aurora 

Pensées, poèmes et vague à l'âme

Version  XML 
Et plus encore...


Vous êtes là !
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?



Vous m'avez lue, chouette
La Chambre (2)
Un café s'il-vous-plaît (1)
(2)
Episode 2 (1)

...

J’ai une fois tenu les ors entre mes mains
J’ai une fois entendu les harpes de Gorialée

La combustion des cœurs et des palais.
Un résidu de poudre noire sur les parois de ton tombeau vide
Les cylindres d’acier
Les explosions dans les forêts, les incendies cachent des fleuves taris.

Dans la cachette des forêts sombres
Son tombeau était vide

Dans la neige s’affairaient les derniers chacals. J’entends frapper le pas des chevaux. Le retour est proclamé du Maître des temps, le Roi des monts valaches, le raisonneur, Commandeur des saisons. Lieutenant des légions d’un ciel embrasé de fumées pâles. meurtres. cadavres enneigés. Le feu du camp crépite autour des chansons des soldats ; Tepes de Moravie, de Voïvodine, de Valachie…

Ne sois pas chagrine de son départ

Le moinillon tourne son crâne tonsuré contre les vents. du bout de sa sandale, il effleure le corps exposé.

Je dénoue la chaîne de mes doigts gourds
Et lâche le fou vers les bois
Le maître sera fâché, il grondera, il punira
Le chaos
Le charme
Je sentirai un coup de dents me déchirer. douleur légère.

Les sanctuaires s’ouvriront pour toi et tu pourras y reposer, loin.

Le canon tempête. La bataille est engagée.
Voici, je délivre la cantate.
Dans le tumulte des combats, les épées se choquent
Le capharnaüm grandit jusqu’à moi et je ne m’enfuis pas.
Mais attendre, d’être prise ;
Ma tête sera tranchée et j’irai reposer à l’abri d’une stèle glacée.
Des fous aux colliers de fer
Accrochés à leur poteau
Se caressent des horreurs les matins et les soirs de lune, quand la lune est rouge.

Tu me chercheras, âme en catalepsie, et je n’y serai pas.
Avant que les cauchemars ne me rattrappent
Je serai assise dans des robes en soie profondes.
Plus de cavalière de mensonge.
Plus de diadème ni de fragiles perles noires ;
La dévotion des sombres ne te servira plus, Dragon
Voici que se ferment les temps…

Sous le panneau de granit s’étendent les corps sans vie de nos deux vies.

Et les autels s’enflamment
Au fond des cathédrales noires
Dans la dernière extase
En proie à cette ultime adoration, je me suis penchée…
La lumière s’est ouverte
Et les sœurs, une fois hostiles, m’ont accueillie
Vos derniers baisers reposent dans des tabernacles
De trop de grandeur l’auteur
Des embrasements de mon cœur avez disposé.
De ma fraîcheur.
Ors jetés.


ERER
Ecrit par Gala, le Mardi 26 Avril 2005, 22:56 dans la rubrique "La Russie".
Repondre a cet article