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Dans la tchasovnya désertée :
"Notre tchasovnya est déserte depuis bien longtemmps.
Je reviens. C'est moi qui redonne la vie.
A toi Ozep, Saint-Patron des égarés, j'allume un cierge.
A toi Vladimir, gardien des nuits et des tempêtes, un cierge.
A toi Zinaïda, Sainte martyre décapitée, un cierge est allumé.
Les icônes scintillent dans la pénombre. Je m'efforce de prier.
Qu'il revienne, pour me chercher... pour m'emmener.
Qu'il s'agenouille et, maintenant les plis de ma robe forement serrés dans ses poings, qu'il me supplie.
C'est un fait : je vis dans son culte. Aveuglée par la tourmente, désespérée, finalement lucide et résignée.
Pourquoi t'en es-tu allé ? Pourquoi es-tu parti ?
Je ne te rappelle pas auprès de moi.
Va...
Je sais... Je n'espère pas ton retour.
Va, mon amour...
Mais si par malchance tu revenais
Tu ne me trouverais pas.
Ah ! pourquoi es-tu parti.
Lâche... Pour ne pas m'épouser... Je ne t'aurais pas épousé.
Mais posséder est le véritable amour
Et à présent tu m'as blessée."
Kochevoï
Ecrit par Gala, le Lundi 21 Janvier 2008, 22:43 dans la rubrique "La Russie".
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One of Shakespeare's sisters
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