Pensées, poèmes et vague à l'âme

De qui donc fûtes-vous la maîtresse ?

Je saurai la vérité qui blesse
Regardez-moi en face, Madame
Car à nu je vais mettre votre âme.

Crever les mailles de votre coeur
Quand à l'amant dénié vous offrez
Trop de grandeur
Et si peu de fierté à l'étranger

En ruine tous les châteaux de Bavière
A terre les margraves au port fier,
J'éteindrai vos flammes par l'épée
Etêterai les chefs de cette armée.

L'éclat armurier des Burgondes
Sortilège maléfique, a tué
Pour moi Guermonde
Les faveurs que de vous j'attendais

O ma douce O Madame O ma mie
O cruelle et absconse ennemie
Avouerez-vous donc feme forteresse

Animal ami
Vous Baron, ennemi de la France
Vous, vassal d'un Edouard
Qui rasez nos campagnes
Vendu à l'Anglais
Sachez que ma grandeur et ma fierté
Ne vous sont pas dédiées
Je ne vous aime ni ne vous hais
Veuillez quitter la place
Car l'éclat de vos armures à vous me lasse



Kochevoï